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gaz à effet de serre
Développement durable

Gaz à effet de serre

Les Gaz à effet de serre (GES) sont des substances gazeuses présentes dans l’atmosphère terrestre. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) en a recensé plus d’une quarantaine dont les plus connus sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2), le protoxyde d’azote (N2O), le méthane (CH4) et l’ozone.

Les Gaz à effet de serre absorbent une partie du rayonnement infrarouge en le redistribuant sous la forme de radiations au sein de l’atmosphère terrestre. Appelé effet de serre, ce phénomène permet le développement et le maintien de la vie sur Terre. Sans ce processus, la température moyenne de la planète serait de l’ordre de -18°C.

À noter que tous les GES ne contribuent pas tous à la même hauteur à l’effet de serre, car ils possèdent un pouvoir de réchauffement global différent et une durée de vie dissemblable.

Le changement de la teneur en GES dans l’atmosphère est donc susceptible d’affecter le bilan énergétique du système climatique terrestre. La modification de la teneur en aérosols dans l’atmosphère peut aussi avoir des effets similaires.

L’émission naturelle de la vapeur d’eau est compensée par la pluie, par exemple. Celle de dioxyde de carbone est équilibrée par la photosynthèse. Ce qui permet une concentration de gaz à effet de serre stable dans l’atmosphère.

Depuis la période de révolution industrielle, l’effet de serre s’est accentué. Les activités humaines, notamment la déforestation et l’utilisation massive des combustibles fossiles (gaz naturel, pétrole, charbon), ont joué un rôle majeur dans l’accroissement des émissions de GES. Ce qui entraîne l’augmentation de l’énergie solaire emmagasinée par la Terre. Ce phénomène affecte les grands équilibres régissant le climat actuel (élévation de la température des océans et de l’atmosphère), et provoque les changements climatiques.

Le GIEC dans son dernier rapport place la Terre dans des scénarios allant de +2°C à +5°C : dans les deux cas il y aurait des effets irréversibles sur les écosystèmes, la biodiversité, nos infrastructures, nos modes de vie. Ces effets sont principalement dûs à l’activité humaine et à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Depuis les années 1990, des politiques de réduction des émissions de GES sont progressivement mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique. Ainsi, plusieurs accords internationaux, comme le protocole de Kyoto et la COP 21, ont été signés.

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